Confidence d'un professeur...
Dans Simenon avant Simenon (Hatier), le journaliste liégeois Jean-Christophe Camus a recueilli la confidence d'un de ses professeurs: «Simenon écrivait des pages et des pages avec une facilité dérisoire ! Les autres élèves lui demandaient d'écrire leur rédaction à leur place. Ce qu'il acceptait de bon gré.»
Etat de Transe...
Simenon, il l'avoua lui-même, écrivait dans un état de transe, troussait ses récits en peu de jours, « comme s'il était possédé par son personnage principal et par la crise qu'il lui imposait de traverser, au point que des malaises physiques accompagnaient la performance », un mode de rédaction comparable à une « possession libidinale ».